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Le voyage pour Nouméa
Publié le : 11/11/2013
C’est le jour du grand départ pour un voyage à 17.000 kilomètres de la France métropolitaine. Les bagages sont prêts, il ne reste plus qu’à espérer que je n’ai pas oublié trop de choses. Sinon tant pis on verra sur place. Le voyage démarre par un trajet en train jusqu’à Roissy puis un premier vol jusqu’à Tokyo, un deuxième vol jusqu’à Nouméa et enfin normalement une navette jusqu’à la maison dans la ville.
TGV jusqu’à Roissy
La première étape consiste à aller prendre le train pour aller jusqu’à Roissy. Le départ du train est à 6h00 le matin. Ma mère a bien voulu m’accompagner, ça tombe bien que le départ soit le 11 novembre, les gens ne travaillent pas. Le train est plutôt vide, je pourrais terminer ma nuit dans le TGV. La principale attention du voyage sera de ne pas rater l’arrêt à Roissy car sinon le train poursuit sa route jusqu’à Lille.
Paris - Tokyo
Le train est arrivé à Roissy à l’heure, l’embarquement va commencer. La première bonne surprise c’est que mon billet est Sky Priority donc pas d’attente à l’enregistrement, j’ai droit à une file dédiée. La prochaine étape est la douane, elle sera franchie sans problèmes. Je me trouve maintenant dans la salle d’embarquement à attendre qu’on puisse monter dans l’avion. L’avion est déjà prêt, c’est un A380, avec tout ce qu’on en entendu parler, j’espère qu’il est aussi bien que ce qu’on en dit.
Une fois à bord, la deuxième bonne surprise du billet, c’est que ma place se trouve en Premium Economy, c’est une classe intermédiaire entre la seconde et la classe Business. Les fauteuils sont plus grands, le repas est meilleur avec une carte distribuée au début du vol. Le principal défaut c’est l’accoudoir central qui ne peut pas bouger, donc ce n’est pas possible de s’allonger sur plusieurs sièges si l’avion n’est pas plein.
L’A380 dispose de 3 caméras extérieures qui filment l’avion en temps réel. Le décollage est assez impressionnant à regarder car on dirait que l’avion n’arrivera jamais à décoller… Les effets du décalage horaire se font rapidement sentir, le repas du soir est servi à 15h et à 16h30 les lumières sont éteintes et tout le monde dort ou fait semblant. Les 12 heures de voyage se passent sans problèmes, c’est l’occasion de rattraper mon retard cinématographique des dernières années.
Tokyo - Nouméa
L’avion atterrit comme prévu à Tokyo à 9h00 heure locale, à partir de ce moment j’ai arrêté de convertir en heure française. Le temps de débarquer tous les passagers, il est déjà 10h. La correspondance est vers Nouméa est indiqué tout le long du parcours par le personnel de l’aéroport car les panneaux d’informations sont majoritairement écrits en japonais. L’embarquement pour la Nouvelle-Calédonie est prévu à midi, l’attente ne sera pas longue. La deuxième partie du vol sera faite sur Aircalin, la compagnie internationale de Nouvelle-Calédonie. Mon objectif est de ne pas dormir dans ce vol afin de limiter les effets du décalage horaire. L’arrivée à Nouméa est prévue à minuit, c’est donc parfait pour se recaler avec l’heure locale. Le confort et la taille des sièges m’ont bien aidé dans mon objectif de ne pas dormir. Les 8 heures semblent plus longues que les 12 heures du précédent vol.
Au cours du vol, un questionnaire est à remplir pour vérifier les vaccins et la nourriture importée par les voyageurs. Les règles sont très strictes sur tout ce qui est d’origine animale. L’import de charcuterie, de fromage, de miel… est interdit et sera confisqué par la douane.
Aéroport de la Tontouta - Maison
L’avion atterrit à l’heure à l’aéroport international de la Tontouta, le principal aéroport de la Nouvelle-Calédonie. Il existe des services de navettes qui relient l’aéroport aux hôtels de la ville. Ces navettes sont à réserver à l’avance et sont très pratiques. A la sortie des passagers, il faut chercher son nom sur les panneaux des différentes compagnies de transport. Un passager de la navette est bloqué à la douane car il transportait des peaux de chèvres dans ses valises. Le chauffeur qui a l’habitude de ce genre de problème nous informe qu’il en a au moins pour deux heures et on part sans lui. Le passager bloqué prendra une des navettes prévues pour le prochain vol qui arrive.
Le temps de trajet entre l’aéroport et la ville de Nouméa, il est environ minuit lorsque le bus me dépose devant la maison. C’est la fin du trajet qui entre le départ de chez moi et l’arrivée à la maison aura duré environ 32 heures.